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29ème édition de la fête du livre jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux !

Pour tous les mordus de livres pour la jeunesse, la fête du livre de Saint-Paul-Trois-Châteaux est un endroit incontournable.

 

L'atmosphère est agréable, tout est à hauteur d'homme, les conférences d'une grande qualité, les animateurs passionnés et investis. Tout est réuni pour qu'on s'y sente bien. Cette année, l'invitée d'honneur n'est autre que Rebecca Dautremer, connue surtout pour son grand succès « Princesses oubliées ».

 

Les journées professionnelles de Saint-Paul-Trois-Châteaux :

 

C'est trois jours de conférences très variées. Des conférences qui interrogent sur les relations au livre et à la lecture, les métiers du livre et leur évolution, les pratiques de lecture de différents publics, les pratiques de médiation, les ressources numériques et leurs enjeux, la création artistique, etc... Des conférences qui donnent une profondeur supplémentaire à l'exercice de notre regard de professionnel du livre et de la lecture... Des conférences qui nous font faire le pas de côté pour tenter d'analyser nos pratiques professionnelles.

 

C'est aussi des rencontres avec des auteurs, des éditeurs, des libraires.

 

Ces rencontres nous permettent de dépasser les a priori que nous pouvons avoir sur le travail artistique de certains auteurs, de reconsidérer leur travail, de voir l'humain derrière la démarche éditoriale et de mieux comprendre les difficultés auxquelles sont confrontées les créateurs. De créer un lien avec le créateur et de ne plus se laisser envahir par la démarche commerciale des éditeurs.
Et puis, c'est aussi se rendre compte de la richesse de la production éditoriale pour la jeunesse. De nombreux stands nous mettent en appétit. Des auteurs sont aussi présents pour dédicacer leurs livres. Il est également possible de rencontrer de petits éditeurs, de discuter avec eux de leurs démarches éditoriales.

 

A méditer :

 

Bien souvent, il nous arrive de prononcer cette phrase : « Oh, ce livre n'est pas pour toi, tu ne vas pas tout comprendre ! ».

Doit-on continuer à la prononcer, quand on sait que la compréhension est un processus varié, complexe ? N'est-ce pas présomptueux de penser maîtriser ce que l'autre doit comprendre ? N'est-ce pas renvoyer l'autre à son incapacité à comprendre alors que notre rôle serait plutôt d'éveiller ses capacités, de lui faire confiance et de laisser faire la littérature ? C'est en tout cas ce que préconise Isabelle Agert, orthophoniste, lectrice d'albums.