Au tribunal de Paris en 1934, une femme toute vêtue de noir attend, elle s'appelle Violette Nozière, son surnom, l'ange noir.
Son procès reste l'affaire judiciaire la plus célèbre de l'époque.
Violette raconte à son ami qu'elle a la syphilis, donnée par son petit ami Pierre. Elle ne veut pas que le docteur Déron le dise à ses parents. Elle va passer pour quoi ? Elle entretien des relations ambiguës avec eux, les aime mais les déteste pour ce qu'ils sont, des petites gens sans ambitions.
Mais un jour pour se venger elle leur administre un puissant somnifère et déclenche un feu...
Cette affaire déchaîne les passions dans les années 30, dans un contexte économique de crises.
Les surréalistes prirent sa défense : André Breton, Salvador Dali, Magritte et Claude Chabrol qui en fit un film en 1978 mettent en scène une femme libre qui se dresse contre la société bourgeoise.
Cette histoire ne pouvait qu'être mise en bandes dessinées avec un texte simple d'Eddy Simon et un trait délicat et des couleurs douces de Camille Benyamina.
Une bonne surprise !