Adultes extrêmes et bibliothérapie avec Régine Detambel

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Une journée de formation décapatante avec Régine Detambel !

 

Deux formations sur la journée du 14 mars

 

Régine Detambel, écrivain érudite de renom, a animé deux formations pour la Bdp et son réseau de bibliothèques. L'une, intitulée "Adulte extrême : comment être sénior aujourd'hui", encourageait le stagiaire à déconstruire une construction culturelle et, en particulier, celle liée aux personnes âgées. L'autre, sous le titre de "Bibliothérapie", abordait la question du soin par les livres.

 

Adulte extrême : comment être sénior aujourd'hui ?

 

Dans la culture occidentale, véhiculée par des siècles de littératures gérontophobes, la vieillesse est reliée à l'idée de dégénérescence, de mort, de maladie... En occident, vieillir est égal à souffrir, dépérir.

 

Régine Detambel a démontré que nos regards sont "infectés" par les regards anciens. Les regards posés sur nos vieux les enferment dans un type de comportement. Ils revêtent le costume que nous souhaitons leur voir porter.

 

C'est pourquoi, elle nous incite à poser un regard neuf sur la vieillesse et faire preuve de créativité. Pour commencer, il conviendrait d'enrichir notre lexique de mots nouveaux pour nommer les personnes âgées. Puis, par le biais d'actions diverses, les aider à renouer avec leur énergie vitale. Qu'elles se sentent toujours en vie, "au milieu de leur vie".

 

Régine Detambel propose le travail sur le toucher, sur la stimulation sensorielle, la mise en place d'atelier de chutes, d'atelier de rire... Et surtout de ne pas limiter la personne âgée à sa mémoire !

 

Bibliothérapie

 

Pour commencer, la bibliothérapie n'a rien à voir avec les livres de développement personnel.

Dans le mot bibliothérapie, il y a le mot "livre" et l'expression "prendre soin de". Régine Detambel se demande comment le livre peut prendre soin de nous et comment le récit et, en particulier, la métaphore peut nous aider à traverser des épreuves.

 

A travers d'exemples illustres, elle montre qu'écrire peut soigner mais que lire joue un rôle presque identique. Elles nous permettent d'organiser et de mieux comprendre notre expérience humaine.  Ainsi, nous nous repeuplons avec des mots et des récits. Le langage et le récit nous aident à exister et à  maîtriser mieux l'ordre du monde.

 

Pour Régine Detambel, le mauvais livre est sans métaphore. La métaphore active la symbolisation. Ainsi, nous pouvons nous distancer de la réalité. L'accès au monde symbolique panse, recoud les plaies.

 

A nous, maintenant, de jouer !

 

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